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Le Bien public, 19 février 1873

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Le Bien public
19 février 1873


Extrait du journal

On télégraphie de Madrid, 18 février, à l’agence Havas ; La tranquillité est complète à Madrid et dans les provinces. Le mouvement de départ qui suit habituellement les révolutions ne se produit pas cette fois. Les nouvelle» de Cuba «•ont excellentes. La nomination du général Pavia comme commandant d* l’armée du Nord a fait un bon effet. On signale dans certains cercles carlistes de» dispositions pacifiques. On saura bientôt si elles sont réelles, car le gouvernement va promettre l'amnistie à tous les insurgés qui déposeront 1 s arme» dans un délai de quinze jours. Oa espère que les communications avec la France par le chemin de fer du Nord seront rétablies dès demain. M. Castelar a rendu hier à l’ambassadeur de France la visite que ce dernier lui avait faite la veille. Le ministre d'Etat est resté pins d’uno heure avec le marquis de Bouillé. On assure que l'un et l’antre sont très satis faits de la conversation qu’ils ont eue....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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Données de classification
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