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Le Bien public, 21 juin 1873

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Le Bien public
21 juin 1873


Extrait du journal

XII (tui/e) Emilie parut surprise à son tour du ton sérieux avec lequel Georges avait parlé, lin nuage rose passa sur son visage. Elle m hâta de répliquer. — C’est bien subtil, monsieur, ce que tous nous dites là. Les ang»s savent tout et n'ont pas besoin de chercher loin, ni longtemps. On ne les trompe pas. Il n’y a pas de mystère pour eux. D’y Heurs, ajouta-t-elle en riant, j’ai un argument irrésistible : l’année dernière, l’ange re gardait au ciel. Cette année, nous ne pouvons pas faire la même chose. L ange regardera vers la terre, n’est ce pas, mes demoiselles 1 — Sans doute, reprit le chœur avec gaieté. . . . .. — Voilà une excellente raison, et bien féminine, repartit Georges. — C'est une raison, monsieur, quon trouve au fond de toutes les révolutions! — On dirait que vous connaissez des révolutionnaires, mademoiselle? — Non, monsieur, je n’en connais pas, et je ne veux pas en connaître. Je les dé teste. Berroy n'eut pas le temps d’opposer un Droits de reproduction et de traduction géserréi....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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