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Le Bien public, 22 juin 1873

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Le Bien public
22 juin 1873


Extrait du journal

quer une semblable lutte. Il ne veut en rien gêner l’action du gouvernement et il le laisse en paix donner la mesure de ses capacités politiques et de son habi leté administrative. Mais M. Thiers était prêt à répondre si des questions avaient été posées ou des attaques dirigées contre lui. M. Dufaure eût, dans ce cas, remis au pré sident de l’Assemblée une lettre par laquelle M. Thiers, se fondant sur ce qu’il était interpellé, priait M. le prési dent de demander à l’Assemblée de vouloir bien continuer la discussion au lendemain, afin qu’il pût répondre à ceux qui l'auraient mis en cause. Le cas ne s’est pas présenté. La ques tion s’est maintenue jusqu’au bout sur le terrain judiciaire; il n’en est pas moins injuste de dire, comme la Patrie, que les bruits calomnieux lancés depuis deux ans n’ont pas été détruits. On ne les a pas détruits, soit, puis qu’ils ne se sont pas produits ; ce n’est pas une exécution, c’est un suicide; mais on était tout prêt à les détruire....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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