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Le Bien public, 21 octobre 1876

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Le Bien public
21 octobre 1876


Extrait du journal

Le Moniteur a toutes les qualités ima ginables, mais il a un grand défaut. Il ne peut se consoler de notre plus officiel, et pour tromper sa mauvaise humeur, il ne trouve rien de mieux que de publier de temps en temps des petites notes d’allures discrètes et compassées qu’il se réjouit de voir prises le lendemain par les autres journaux pour des notes officieuses. C’est en vertu de cotte méthode de com pensations, que nous qualifierions, n’était notre respect pour un journal qui date de 1789, de méthode de mystification, que le Moniteur a publié hier une petite note sèche et gourmée qui menace un peu tout le monde. Rude justicier que le Moniteur ! Avec lui, pas de faveurs, pas de passe-droits. Chacun reçoit également sa volée de bois vert....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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