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Le Bien public, 22 octobre 1876

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Le Bien public
22 octobre 1876


Extrait du journal

Dt u.i heures. — Les dispositions générales du marché sont réellement meilleures ; les rachats ne s’opèrent plus avec la mémo hésitation; aussi les cours se maintiennent-ils en reprise, malgré les nombreuses réalisations que ces mêmes rachats favorisent. Les grosses positions à la hsusse s’allègent mais, en réalité, la situation demeure aussi cri tique. Il ne se présente pas de nouveaux acheteurs en spéculation, et c’est la conséquence des exagéra lions commises le mois dernier. 11 èst incontuS' table que le mouvement de baisse n’eût jamais pris d’aussi grandes proportions si les meneurs du marché n’avaient pas entrepris si follement une campagne de hausse sous le couvert d'une prétendue conversion du dernier emprunt fran çais; ces spéculateurs n’ont même pas craint de diriger une partie des capitaux français sur les fonds italiens. Aujourd hui, ils se trouvent en présence d’une dépréciation sensible, et ils sont sous la menace d'éventualités graves, dans l’impossibilité de se liquider. Les Fonds anglais sont arrivés, en première cote, en hausse de 5/16, à 91 3/8. Les Trésoreries générales ont pris aujourd’hui sur le marché du comptant, 22,060 fr. de Rente 3 OiO et 5-1,900 fr. de Rente 5 0$. La lient»; 3 0[Q est assez ferme de 69 fr. à 69 15, l’Emprunt 5 OjO varie de 10-1 05 à 101 20 ; l’écart des primes tend à diminuer. Les actions des Sociétés de crédit sont égale ment mieux tenues ; le Crédit foncier à 715 fr., le Mobilier espagnol à 520 fr. et la Banque francohollandaise à 375 fr. Les Nord de l’Espagne sont recherchés à 260 fr. Les obligations égyptiennes sont demandées de 301 25 à 202 50. Au comptant, les capitaux de placement re cherchent les obligations d’Orléans a Châlons, de même que celles au Crédit foncier russe. Trois heures. — Le mouvement de reprise s’ac centue en clôture : le 3 0/0 est à 6V fr. 32 c. 1/2, et le 5 0/0 à 101 fr. 40....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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