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Le Charivari, 3 juillet 1851

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Le Charivari
3 juillet 1851


Extrait du journal

AUTRES SIGNATURES RÉVISIONNISTES. Le père barbançon. — Ami de la nature, je vis aux champs depuis quarante années, dans un pays de montagnes où l’aigle lui-même a quelque peine à élever son vol majestueux. Entouré de l’estime de tous les habitans du hameau, ils m’ont surnom mé d’une commune voix le père Barbançon à cause de mes vertus simples et primitives. Honneur à ces hommes sans fard ! Je me nourris de fruits, de lé gumes et de fromages de la contrée. Vieux soldat de l’empire, je n’ai pas plus tôt appris le retour de l’em pereur du rocher de Sainte-Hélène et sa promotion à la dignité de président de la République que j’ai compris que le salut de la France était dans ses mains. Je lui donne ma voix derechef. Je fais hommage à messieurs les représentans d’une gravure à moi appartenant et qui représente notre grand empereur au bivouac la veille de la ba taille d’Austerlitz ; je désire que cette gravure avec le cadre soit accrochée dans la salle des séances de...

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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