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Le Charivari, 5 avril 1852

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Le Charivari
5 avril 1852


Extrait du journal

» Sans doute il y a quelques inexactitudes dans le récit que donne cette feuille d’une entrevue entre le duc d’Aumale et le comte de Chambord. » D’abord ce n’est pas précisément dans le château d’Udolphe que l’entrevue a eu lieu, il; parait même certain qu’elle n’a pas eu lieu du tout, mais enfin elle aurait pu avoir lieu, et c’esi assez [pour que la Gazette de France, qui la nie absolument, compren ne le ridicule, nous dirons même l’odieux de son rôle. Nous n’ajouterons pas un mot ; nous voulons la lais ser aux réflexions que doit lui inspirer la honte d’ê tre prise une fois de plus en flagrant délit de mau vaise foi. — A. Pellier. » On lit dans le Journal d’Ostende : « Des personnes bien informées assurent que M. le comte de Chambord s’est embarqué hier dans no tre ville pour Londres, où il va rendre visite à sa tante l’ex-reine Marie-Amélie. Ce qu’il y a de certain, c’est que des personnes en qui nous avons toute con fiance l’ont reconnu se promenant sur le port avec un parapluie sous son bras et un carton de chapeau à la main. » Il est facile d’après cela de voir que la fusion est plus qu’en bon chemin. Le comte de Chambord n’i rait point à Londres si tous les différends entre les deux familles n’étaient terminés. Nous nous félici tons de cet événement qui ne sera pas sans influence sur le bonheur futur de l’Europe. » On lit dans 1’ Union : « Le Journal d’Ostende est une huitre/il est déjà question de le parquer. » Nous ne voulons rien dire de la nouvelle qu’il donne d’une prétendue fusion entre la branche aînée et la branche cadette. L’odieux de la forme l’emporte ici sur le ridicule du fond. » Jamais peut-être on n’avait parlé de M. le comte de Chambord avec cette légèreté. Les journaux déma gogiques eux-mêmes, rendons-leur cette justice, ne l’avaient jamais pris sur ce ton. Quoi ! M. le comte de Chambord a été vu sur les quais d’Ostende avec un parapluie à la main et un carton à chapeau sous le bras ! » L’indignation nous fait tomber la plume des...

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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