Extrait du journal

Pour cette réforme ou demandait l’établissement d’une taxe unique qui mît tous les départemeus sur le pied d’égalité, et pour un service public payé sur les fonds généraux de l’Etat, ne fit pas contribuer le Marseillais, parce qu’il est loin de Paris, plus que le Gonessois parce qu’il est aux portes... Que fait le gouvernement? il continue de diviser la France en quatre zones variant chacune de deux à cinq décimes, —si bien qu’il y a la même complication ingrate dans le travail, la même inégalité criante dans l’impôt, et en outre une chance de diminution dans le produit des taxes, sans l’équivalent qui résulterait de la chan ce de l’augmentation du nombre des lettres si le taux était considérablement et uniformément réduit. Ce n’est pas de la réforme, c’est du marchandage. Quant aux journaux, ils payaient quatre centimes de port, et la loi nouvelle les taxe à quatre centimes. Voilà en quoi consiste pour eux la réforme. Eh bien, n’êtes-vous pas émerveillés! Voilà ces grandes réformes qui devaient fermer la bouche aux passio7is aveugles ou ennemies ! Ma foi, oui, elles leur fermeront la bouche ; elles les empêcheront de parler à force de les faire rire. Les paillasses politiques, aux premiers temps de Déranger, ne sautaient pas à demi. Nous nous trou verions heureux de voir les nôtres réformer à demi. Ou plutôt non ; félicitons-nous, au contraire, de les voir proposer de si décevantes et si burlesques ré formes. Cela ne fera que montrer davantage encore combien la réforme est excellente... ne fût-ce que la réforme de leurs réformes....