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Le Charivari, 5 mars 1875

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Le Charivari
5 mars 1875


Extrait du journal

« L’embarras ne deviendrait extrême que si l’on voulait, sous prétexte de conciliation, demander des ministres aux fractions de la Chambre qui ont volé contre les lois constitutionnelles après les avoir toujours combattues. 11 y aurait un inconcevable consens a charger de faire vivre ces lois encore imparfaites les hommes qui ont résisté avec la roideur de l’esprit de parti à l’entraînement de la Chambre et du pays, et qui se sont opposés jusqu’au bout a 1 œuvre que nos amis du centre [gauche et du centre droit ont accomplie à force de patriotisme et de courage. Quoi ! vous avez voté contre les lois constitutionnelles et l'on vous chargerait de leur donner la vie lorsque vous avez voulu les étouffer dans leur germe ! Ne dirait-on pas que nous sommes en peine pour trouver des ministres, et qu’il est difficile de dégager sept ou huit conservateurs de cette masse de 436 députés, qui ont tous fait acte de conservateurs le 25 février ! »...

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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Données de classification
  • pierre véron
  • buffet
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