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Le Charivari, 7 juillet 1852

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Le Charivari
7 juillet 1852


Extrait du journal

— Monsieur bisque, reprit Sophie, mais peu importe; j’ai dit ma façon de penser à de plus huppés que vous, sauf votre respect. La politique, voyezvous, ce n’est pas votre fort, non pas que vous n’ayez de grands moyens, mais le caractère n’y est pas. Vous aimez la bonne chère, ce n’est pas un mal, mais les véritables hommes d’Etat vivent très sobrement. M. Guizot ne se nourrit que d’épinards. Et puis vous vous faites trop de mauvais sang lorsque vous ne devriez songer qu’à vous rafraîchir. Un régime émollient et laxatif, voilà ce qui vous convient. Depuis que vous vous êtes mis en tête votre France nouvelle, vous ne dormez plus et je vous entends gémir et soupirer toutes les nuits. A ce trainlà vous ne pouvez pas durer :—Ce pauvre cher homme, me disais-je, a-t-il du mal à accoucher de ses idées! Et encore quand j’appelle cela des idées, c’est une façon de parler. Ensuite on va se moquer do vous et vous mettre en caricature. Alors vous viendrez me conter vos chagrins, mais il sera trop tard. Certainement vous êtes un brave homme et un bon...

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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