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Le Charivari, 8 août 1854

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Le Charivari
8 août 1854


Extrait du journal

Auguste empereur, C’est avec un bonheur inexprimable que nous avons vu les Russes arriver chez nous, et c’est avec un profond désespoir que nous les voyons partir. Ils nous ont volés. Ils nous ont pillés. Ils nous ont brûlés. Ils nous ont battus, mais c’était en faveur de la foi orthodoxe. Aussi trouvons-nous que l’on ne nous a pas assez battus, assez brûlés, assez pillés. 0 tzar ! tu es notre ami, tu es notre protecteur, tu es notre père. Tes soldats sont tes enfans ; qu’ils nous permettent donc de les appeler nos frères. Nous n’avons pas besoin de frotter nos yeux avec de l’oignon pour pleurer leur départ; nous pleurons bien assez sans cela. Oh ! qu’ils reviennent ! qu’ils re viennent, ou bien nous ne les laissons pas partir ! Les barbares ont beau dire, tu es adoré dans les principautés, ô tzar ! et nous te portons tous dans notre cœur. Sans ta protection, sans la présence de...

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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Données de classification
  • bareau
  • clément caraguel
  • paris
  • union
  • vons
  • assemblée nationale