Extrait du journal

Les acheteurs ont du reste un fameux auxiliaire dans le nombre d’achats qui se traite journellement sur le marché au compta ni. Ce n’est pas par de petites sommes que l’on procède; les achats se font dans de telles proportions que nos deux fonds sont souvent plus cher au comptant qu’à terme, ce qui constitue, en terme de bourse, un départ, chose anormale; car lorsqu’on achète écus en main une marchandise, on doit la payer moins cher que si on l’achète à crédit. Il est impossible que le comptant, s’il continue à montrer la même ardeur, n’ait pas raison de la spéculation qui ne vend qu’à coup de crayon....