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Le Charivari, 15 janvier 1834

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Le Charivari
15 janvier 1834


Extrait du journal

LA FRANCE N’EST REPRÉSENTÉE EN RIEN, MAIS CE N’EST PAS POUR RIEN ! Le neuf août ne compte pas avec les deniers de l’état. Le Budget des dépenses trouve pourtant de bien touclians exem ples d’économie chez la Liste civile, sa voisine. Pendant que la Liste civile tient serrés les cordons de sa bourse, au point mêlhe que les serviteurs du château, n’ont, à ce qu’on assure, rien touché de leurs gages depuis six mois, le Budget donne à ses co-partageans , au-delà de leur part afférente. En disant cela, je n’entends pas faire allusion au roà des Français, qui a reçu neuf millions d’excédent sur son salaire annuel. Quand on lui parle de cette circonstance , la Pensée immuable contente de répondre : « J’ai restitué au pays son ancienne prépondérance , j’ai restitué aux lois leur auto rité, à l’ordre public son empire, etc., etc. » Pendant qu’elle était en train, la royauté aurait bien dû restituer aussi les neuf millions indûment perças. C’est de la diplomatie que je veux parler. N’allez pas croire, non plus, qu’il s’agit de 31. d’Estourinel, notre ambassadeur en Colombie , lequel reçoit plus de cent mille francs par an, pour représenter la France au Mexique, et qui, à cet effet, n’a commis, depuis trois ans, qu’un voyage aux Etats-Unis. Les trois cent mille francs que le budget a donnés à 31. d’Estounnel, et que cet honorable ambassadeur...

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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Données de classification
  • odilon-barrot
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  • persil
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