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Le Charivari, 16 février 1834

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Le Charivari
16 février 1834


Extrait du journal

rait le plus zélé partisan , je n’en doute pas, ou, tout au moins, le plus fort contribuable? On sait, du reste, que les choses ont tourné de façon, que c’est nous qui sommes restés forts contribuables ; on sait que le sentiment républicain de Louis-Philippe a été refoulé si avant dans les profondeurs de son cœur de roi , que nous pouvons dire, sans exagération, qu’aujourd’hui il n’y paraît pas. On sait que Louis-Philippe s’est si bien acclimaté aux Tui leries, que M. Bérard allât-il le prier de retourner à Neuilly, c’est tout au plus s’il prendrait en considération la motion de M. Bérard; on sait même que, pour n’être pas exposé à entendre des motions semblables, il s’est débarrassé de tous ceux qui pourraient les lui faire, ou lui rappeler le temps où il avait l’air de se les faire lui-même. En somme, les principaux faits rapportés par M. Bérard, sont généralement connus et appréciés. La conclusion, suivant moi, doit être que, lorsqu’on a fait de la mauvaise besogne, il faut avoir le bon sens de n’y pas tenir. L’auteur ne donne pas expressément cette conclusion à son livre ; mais on peut l’extraire de plusieurs passages; je l’en félicite; car c’est la seule qui soit logique....

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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Données de classification
  • bérard
  • laffitte
  • lafayette
  • neuilly
  • tui
  • fa