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Le Charivari, 16 septembre 1836

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Le Charivari
16 septembre 1836


Extrait du journal

LE CHARIVARI MYSTIFIÉ. Nos abonnés de Paris doivent avoir été bien surpris de trouver ce matin dans le Charivari une annonce de la Presse ! Ils ne l’ont pas été plus que nous. Voici l’explication : Le courtier qui fait les affaires de M. de Girardin est venu hier présenter à notre caissier l’annonce suivante à insérer : LU VIEILLE FILLE, par M. de BALZAC. Venaient I à la suite de ce titre fort apparent et fort innocent quelques lignes manuscrites que notre caissier a dû prendre, sans les lire, pour l’a dresse de l’éditeur et les conditions de la vente. Les annonces de librairie sont toujours ainsi conçues. Au lieu de cela, ces lignes portaient : On souscrit à la Presse, journal, etc , etc. Et, les Annon ces allant directement du caissier à l’imprimerie sans passer par les mains de la rédaction, nous avons élé régalés ce malin, en nous éveillant, de cette mystification. Nos abonnés de Paris étaient servis déjà ; mais nous avons fait faire un nouveau tirage pour les départcmcns, et jeté le premier au panier. En tout autre circonstance, nous aurions qualifié durement ce nouveau tour de gobelets ; mais, vu les auteurs, c’est une fadaise qui ne compte pas, et nous n’en aurions meure rien dit sans le res pect que nous portons aux personnes qui nous font l’honneur de nous lire, wm}\ LE ROi DES GRECS....

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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Données de classification
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  • laffitte
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