Extrait du journal

En attendant la fin de ces fêtes hippiques, dont les premiers récits bourdonnent dans les journaux, les don Juan de Paris ne savent plus à quel boudoir se vouer. Les entresols du deuxième arrondissement sont dépeuplés. Quant aux gastronomes, ils cherchent des petits pois et ne trouvent que des pommes de terre. Chevet conduit avec lui le bataillon sacré de ses cuisiniers ; il a fait emballer ses fourneaux. « Je veux que le sport soit content de moi **, a-t-il dit, et plein d’un noble orgueil, il a distribué cent courriers de la halle de Paris aux cuisines de Chantilly. Hélas! depuis ce départ, les gourmets ne dînent plus, ils mangent. Les malheureux en maigrissent. On craint que Ch.>vet ne recommence Vatel, si lt marée vient à manquer....