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Le Charivari, 28 novembre 1842

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Le Charivari
28 novembre 1842


Extrait du journal

Puisque vous me demandez un conseil , croyez-moi, mon brave homme, ne volez plus, spéculez. Quand vous rencontrerez un .passant au coin d’un bois, prenez-lui sa montre, c’est très-bien; mais ne la ldi volez pas : forcez-Ie à accepter deux ou trois francs en retour de la montre, de la chaîné et des cachets. Si vous trouvez un particulier qui ait l’innocence d’avoir dix mille francs dans son portefeuille, emparez-vousèn, rien de mieux ; mais ne soyez pas voleur : obligez-le à recevoir à titre de soulte une indemnité payable à quatre-' vingt-six mois, arrangez vous à lui rendre cinq sous par semai ne. De cette manière ', vous passez pour faire des spéculations. Les Saints- Vincentd.e:Paule n’en font jamais d’autres.’...

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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Données de classification
  • paule
  • saint vincent