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Le Clairon, 25 juillet 1891

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Le Clairon
25 juillet 1891


Extrait du journal

L’exécution des jolis assassins de Courbevoie est imminente. Elle aura lieu peut-être demain. Je puis bien dire, sans attirer aucun démenti au journal, que ce monde de jeunes surineras n’est pas sympathique. Au cours des débats, un a révélé un détail qui leur a aliéné aussitôt l’opinion publique. Je ne parle pas de l’affaire du curé du Bourget, qui était marqué comme « bon coup ». Ça ne concernait, en somme, que le crépu Bourget. Mais ce qui a fait courir un frisson dans Paris et dans la banlieue, c’est qu’un soir la bande à Berland est allée attendre à la gare d’Asnières le train des théâtres avec le dessein de démolir à tout hasard le premier voyageur qui leur tomberait sous la main. Par bonheur, la population d’Asnières n’avait ce soir-là aucun représentant dans le train, ce qui ne fuit pas du tout l’éloge des pièces de théâtre qui étaient sur les liches. Quand cette révélation fut faite, t >ut le monde fit la même réflexion :...
Clairon

À propos

Le Clairon est un quotidien d’extrême droite ayant paru entre 1889 et 1893. Il reprend le nom d’une publication royaliste paraissant entre 1881 et 1884, également utilisé par Déroulède comme titre d’un de ses Chants du soldat. Le fondateur de la Ligue des patriotes salue d’ailleurs la création du journal dans une lettre qui est publiée en « une » du premier numéro. Plus modéré à la fin qu’à ses débuts, le journal réapparaît brièvement en 1902 et arbore le sous-titre « organe du Bloc Républicain ».

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Données de classification
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