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Le Commerce, 17 octobre 1842

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Le Commerce
17 octobre 1842


Extrait du journal

Nous avons été, nous sommes et nous serons toujours partisans de la réunion complète de la Belgique à la .France. Nous croyons en outre que la réunion ne sera durable et définitive entre les deux pays que loriqu’enfin, éclairés par les conseils et les leçons de l'expérience, les Belges comprendront que leur nationalité indépendante est incompatible avec tous leurs intérêts, avec la nature même des choses. Nous voulons donc que la réunion des deux pays soit opérée par ce sentiment général que la Belgique ne peut pas prospérer, si elle ne s'adjoint par des liens à la fois politiques et commerciaux une nation voisine ; enfin, selon nous , cette fusion ne peut avoir lieu d’une manière efficace et permanente qu’autant qu’elle procédera de la volonté et du consentement nécessaire de la population belge. C’est pour cela que nous sommes les adversaires déclarés...

À propos

Le Commerce fut un quotidien économique ayant paru sous la Monarchie de Juillet concomitamment à l’essor en France d’une moyenne bourgeoisie marchande. Fondé six ans après la Révolution de Juillet qui poussa Louis-Philippe d’Orléans sur le trône, le journal fut racheté un an après par le dramaturge Eugène de Lamerlière qui en fut le directeur de publication entre 1837 et 1840. Économique, politique et littéraire, il suivait l’actualité de la France sous Guizot notamment.

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