Extrait du journal

I.'industrie vinicole a cru devoir centraliser la défense de ses intérêts afin de pouvoir appeler l’attention générale sur ses besoins et ses souffrances ; elle a élu une commission siégeant à Paris, et elle l’a chargée de faire les travaux nécessaires pour éclairer l’opinion des chambres et du gouvernement. Le premier acte de cette commission a été de poser une série de questions qu’elle a envoyées aux divers intéressés. Lorsqu’elle aura obtenu les réponses qu’elle réclame, elle en dressera un tableau qui pourra donner une connaissance exacte de l’état e; des besoins de l’industrie qu’elle représente, et elle espère que l’urgence d’une réforme dans la législation des boissons ne peut manquer alors de frapper tous les yeux. Nous ne pouvons qu’applaudir à cette résolution. L’industrie vinicole tient un des premiers rangs dans la richesse du pays ; sur un territoire imposable de cinquante millions d’hectares, elle en féconde deux millions; elle nourrit sept millions d’âmes ; elle rapporte annuellement cinq ou six cents millions ; à ces divers titres elle doit obtenir, si non une faveur, au moins la justice due à toutes industries dans la répartition des charges qui grèvent la production; Les questions posées par la commission vinicole se divisent...