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Le Commerce, 24 avril 1840

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Le Commerce
24 avril 1840


Extrait du journal

Nous n’avons plus à prouver la moralité, l’utilité, l’urgence de la proposition Rémilly. Cette urgence, tout le monde est d’accord pour l'avouer. Elle est proclamée par l’unanimité de l’opposition. La gauche ministérielle l'a reconnue expressément par l’organe de M. Barrot ; le ministère actuel l’a constatée le 7 mars dernier par la bouche de M. Jaubcrt ; les légitimistes sont loin de la contester; les centres, enfin, dans leur fraction la plus indépendante ou la plus éclairée, la déclarent par leur adhésion au projet de leur collègue. La petite troupe elle-même du cabinet précédent serait fort embarrassée de nier cette urgence, après cet aveu d’un des siens : « Il y a quelque chose à faire. » Qu’on nous indique, si l'on peut, une autre question présentant en sa faveur cette union imposante des opinions et des partis; qu’on nous dise à quels signes, si ce n’est à cet accord si rare, ou pourra reconnaître l’opportunité, la nécessité d’une prompte intervention législative! Nous avons suivi avec une grande attention la polémique suscitée...

À propos

Le Commerce fut un quotidien économique ayant paru sous la Monarchie de Juillet concomitamment à l’essor en France d’une moyenne bourgeoisie marchande. Fondé six ans après la Révolution de Juillet qui poussa Louis-Philippe d’Orléans sur le trône, le journal fut racheté un an après par le dramaturge Eugène de Lamerlière qui en fut le directeur de publication entre 1837 et 1840. Économique, politique et littéraire, il suivait l’actualité de la France sous Guizot notamment.

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