Extrait du journal

fonds nrt dessous ehr-peir ive amrmentalion de capital. Il l’a combattue à la fois dans l'intérêt du trésor et dans l’intérêt du rentier. Suivant l’honorable orateur, la création d’un fonds avec augmentation de capital doit entraîner forcément la suppression de l’amortissement ; sinon il trouve absurde d’augmenter sa dette pour la racheter ensuite; c’est, a-t-il dit, une monstrueuse opération. Nous nous sommes, quant à nous, prononcés plus d’une fois contre l’amortissement ; pour amortir, il faudrait être sûr de ne jamais emprunter ; on a dit avec raison qu’emprunter et amortir à la fois, c’était rendre ses rentes en gros skieur les racheter en détail, par conséquent faire le contraire de ce que font le commerce et la spéculation. Mais lors même qu’on maintiendrait un amortissement pour un fonds créé au dessous du pair, nous croyons qu’on ne ferait pas une opération aussi absurde, aussi monstrueuse que le soutient M. Garnier-pagès, si l’accroissement du capital était d’ailleurs calcule en proportion de la réduction d’intérêt qu’il doit procurer. f II y a, comme l’a dit le rapporteur, un juste équilibre à établir et qui tourne au profit du présent sans grever l’avenir de sacrifices trop onéreux. Ainsi l’opération faite en 1H25 par M. de Villèlc présente aujourd’hui un bénéfice réel sur les 50 millions de rentes 5 (jour cent, convertis en 21 millions de rentes 5 pour cent émises à 75 fr. quant aux arguées que M. Garnier-Pages a fait valoir en faveur des rentiers , nous en avons été peu émus ; il a prétendu qu’en leur offrant une augmentation de capital, on les poussait à l’agiotage, on en faisait des joueurs ; qu’importe à l’agiotage le taux auquel le fonds est constitué ? .Si les fonds qui dépassent le pair avaient le privilège de l’exclure, comment pourrait-on expliquer ce que nous voyons à la bourse en ce moment ? On oublie d’ailleurs qu’il ne s’agissait pas de créer un fonds unique , mais qu’on offrait siinultapément un fonds au pair au rentier paisible, qui pouvait le choisir, s’il lui convenait mieux. L’opinion de M. Garnier-pagès a été soutenue par M. Lacave-La-...