Extrait du journal

chapitres, de, volumes et de pièces , on cherche à augmenter d'autant le produit qui en est l'affaire principale, sinon l'afiEaireunique. Un marchand de draps ne vend son aune de drap qu'une, fois ; un bottier ne vient pas vous reprendre vos bottes quand vous.les avez payées, pour, les livrer à un autre. Cette littérature est :moin$ Scrupuleuse ; elle se yend et se revend tait qu'elle trouve acheteurs. C'est le public qui paie les frais , ce bon et crédule;public qui,retrouve en,volume le contç qu.'il » lu en feuilleton,, >en feuilleton celui qu'il a lu en volume , en drame le vaudeville de la veille , le vaudeville en pantomime , la pantomime en proverbe , et.le proverbe en ballet. 11 serait certes curieux de suivre les,transformations • que l'œuvre a subies depuis Je moment où elle ,e$t sorti# des mains de l auteur, ainsi que des trafics qu'on en a fait. On ne se sert pas des choses littéraires, aujourd'hui ; onles use jusqu'à la corde:; puis, à côté de ceux qui tirent de leurs écrits autant de moutures sju'ils peuvent en prendre ; il y a encore les glaneurs, qu'en langue vulgaire on nomme plagiaires, et qui ramassent ce qui en tombe et ce qui en,reste. Le plagiat est.la consé quence logique de l'état commerçant de la petite littérature ; celui gui...