Extrait du journal

paris, C juillet. \ . ' . ' t On se rappelle qu'il avait été question d'un projet d'amnistie en faveur des condamnés pour délits politiques , que le ministère avait, disait-on, l'intention de proposer à l'adoption royale , et par lequel devait être célébré dignement le glorieux anniversaire de la révolution de juillet. Une telle pensée était sûre d'un bon ac cueil chez un peuple généreux et toujours porté à oublier vite le mal que lui ont fait les factions; aussi avait-elle obtenu l'assenti ment public. On en espérait, sinon une parfaite réconciliation en tre les partis, du moins le terme de cette effervescence des pas sions politiques qui pourrait seule arrêter l'essor d'une prospérité dont nous voyons se développer les premiers germes. Ce projet , après avoir été un moment abandonné , est aujourd'hui repris ; mais il paraît rencontrer une assez vive opposition de la part de quelques-uns des conseillers de la couronne. Au contraire , des personnages étrangers au cabinet, mais qui , par leur position de guides et organes habituels de la fraction constitutionnelle de la chambre des pairs , peuvent exercer quelque influence sur ses ré—...