Extrait du journal

. - V. REIKE1ÏE A LA CONQUÊTE DE SOÎ! INDÉPENDANCE. Les soirées d'automne commençaient à faire sentir leur fraîcheur, et plusieurs fois déjà on avait dû allumer dans la chemi née du salon un l'eu clair et pétillant , pour chasser l'humidité des premières pluies. — C'était un samedi : M. l'adjoint, qui dînait au cas tel ainsi que le maire et son ombre, le maître d'école, était telle ment en retard, qu'après.lui avoir accordé un double quart-d'heure de grâce,, on s'étaU mis à table sans lui. ■ C'est, dit-on, le meilleur mo'yeii de faire accourir les retardataires, M. l'adjoint était un homme grave qui avait quelque chose de l'échassier et des auimaux songeurs : il parlait peu; quand il parlait c'était lentement, d'une voix grave et sans faire de gestes. _ Il arriva comme on enlevait le potage, et voulut expliquer immédiatement ce qui l'avait retenu. —• Vous ferez vos excuses au dessert,...