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Le Courrier de Bourges, 1 septembre 1867

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Le Courrier de Bourges
1 septembre 1867


Extrait du journal

Paolo essuya ses larmes avec un mouvement d’impatience contre lui-même. — Oh ! mon Dieu, fit-il, quel que soit le courage de l’homme, cet homme est bien faible lorsque trois choses manquent à son affection : une épouse, une fille... et un bienfaiteur !... La porte de ta salle mauresque s’ouvrit ; la tapis serie qui l’ornait se souleva. Alphonse 111 parut. 11 s’avança vers le commandant de sa garde, et, d'un ton d’intérêt digne de celui que son peuple surnomma le vertueux : — Quel motif pressant vous amène au palais à celle heure de nuit, Paolo? d manda-t-il. Quelque danger menace-t-il ma vie? — Non, sire, répondit Paolo ; pardonnez à nten insistance .. à mon inobservation des coutumes (’e la cour... Mais, je ne pouvais tardif à vous appren dre... — Quoi donc? Achevez .. — Votre ministre n'est plus... — D’Aveyros? — Il a été trouve baigne dans son sang, sur le sable d'une allée, au milieu du parc de don Juan de Portugal... — C’est horrible ! Mais l’assassin est-il arrête? — On n’a pu le découvrir encore....

À propos

Journal d'informations et d'annonces généralistes, le Courrier de Bourges traitait des actualités politiques, agricoles, littéraires ou religieuses. Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, après la chute du Second Empire, le journal devient le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher.

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