Extrait du journal

Nous recommandons à l’attention de nos lecteurs l’article suivant du Morning Chronicle: Un îles principaux privilèges que lu Grandc-Bi clngne doit à sa position insulaire, c’est l’inviolabilité de son soi. L Angleterre est le refuge des exilés; tous ceux que les orages intérieurs de ta politique forcent à fuir devant la vengeance des partis ou la haine du peuple, la Grande-Bretagne les ac cueille, b S abrite, leur donne la même justice et la même protection qu’au reste de ses habitants. Une fois échappés aux périls qui les entouraient, ils n’ont plus rien à craindre chez nous. Ils peuvent se livrer au repos, attendre en paix les jours maileurs et même, tt.nl est grande la tolérance de notre gouvei neineul, combiner avec leurs compagnons d'infortune des plans pour le rétablissement de leur pou voir dans leur pairie. Mais celte admirable tolérance de notre gouverne ment n’est bonne qii’autant que l’Angleterre est en paix, qu’alitant que les autres nations ne comptent pas sur sa vigilance et sa fermeté à maintenir les réfugias dans l’ordre, qu'au tant que l'Europe n'est pas exposée à être mise en combustion par une étincelle qui aura jailli d’un feu allumé dans Londres, aux environs de Leieester square. Les révolutions successives ont jeté sur nas ouvrages l’écume des temps d'orage. La guerre que la Russie a provoquée réjouit ces hommes dans l’espérance de nouveaux troubles. Ils n’ont ni le tact ni le bon sens de comprendre que lor-que l'Angleterre leur donne un généreux abri, elle leur lie les mains pour empêcher de nuire à ses alliés et de la mettre ellemême en danger. Les troubles, voilà leur élément ; ils parlent, ils écrivent, ils rédigent des manifestes, ils déclament et font tout le mal qui est l'ha* blinde de leur vie, dans le fol espoir qu’il en résultera quelque chose pour...