Extrait du journal
laisser seul, comme il traversait la grande salle pour se rendre à son cabinet de travail, trouva Roger ab oibé dans ses lèves d’ambition. A l’aspect du roi, le coût tisan se leva avec empressement et lui fit un profond salut. — Ali ! c’est vous, mon père, dit le maître d’un air presque riant ; vous le voyez l’entretien n’a pas été long. Louis VII a compris en un instant tout ce que ma position avec le primat avait de pénible et de difficile, et il s’est offert aussitôt comme médiateur ; j’ai fuit le mal en pallie, a-t-il dit ; je dois te réparer; et sans attendre un instant de plus, il est parti pour Sens irouver le pape Alexandre. Mais, dites-moi où sont de Tracy et Morewlle ? ori m’a dit qu’ils était restés ici; pour» quui ne m’ont-ils pas accompagné aupiès du rot de France? — Ils ont été exécuter vos '-rdres, sire. — Mais... je ne leur ai donné aucun ordre ! — Non, mais cela revient au même: vous avez accusé leur manque de dévouement. E' pour vous prouver leur zèle et leur repentir d’avoir tardé si longtemps, sans prendre congé de vous, ils sont partis. — Mais pour où .-ont-ils partis ? — Pour Cantorbéry . — Et pourquoi faire, mon Dieu ? — Vous devi-z le savoir mieux que moi, sire; ils vont, suivant vos désirs, vous débarrasser de votre ennemi. — Mon père, je ne vous comprends pas I... Est-ce le Primat que vous voulez dire ? — Oui, sire. Ici le roi fit un bond de surprise, ses lèvres tremblaient de colère. — Mais telle n’a jamais été ma pensée 1 s’écria-t-il en frappant ses deux poings l’un contre l’autre ; puis, saisisanl le bras de Roger qui commençait à pâlir, il se met à le secouer fortement. Mais, mon père, vous ne comprenez donc pas l'importance de ce que vous venez de faire ! — Je ne... comprends pas... sire, balbutia Roger tout troublé, l’in térêt que vous portez encore à la vie de cet homme qui, depuis seize ans... — Y pensez-vous... moi, le roi t j’aurais attendu seize ans, si j’avais cru devoir me débarrasser de cet homme !.. Oui, mon pète, je le bais,...
À propos
Journal d'informations et d'annonces généralistes, le Courrier de Bourges traitait des actualités politiques, agricoles, littéraires ou religieuses. Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, après la chute du Second Empire, le journal devient le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher.
En savoir plus Données de classification - p. henr
- henri ii
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