Extrait du journal

Feuilleton du Courrier de Bourges. — 18 mai. as ©s&sasassra* PREMIER VOLUME. (La reproduction est interdite en France et à l'étranger.) — (Suile.) Le chevalier, à cette phrase, parut inquiet ; la pensée que Jacqueline pourrait en soustraire quelques-unes en les cherchant sous les meubles, le tracassait. — Oui, dit-il, après un moment de réflexion, nous allons les ramasser toutes, jusqu’à la dernière. Et ensuite je f-rai l’appel. Car lu dois bien le penser, j'en connais le compte. Je sais pour combien il y en a. Allons, va chercher ton balai pendant que je ramasse celles-ci. — Et où allez vous les mettre ? Ces pots sont cassés, — Oui, c’est vrai, c'est pots sont cassés. Diable !... Ali, je sais, va au grenier. Tu trouveras derrière les vieilles tapisseries que l’on y a mises, près de celas de livres de inesse que ma lemine a laissés, tu trouveras une grosse cassette à roulettes, j'en ai la clé ici quelque part. Tu l’apporteras. Jacqueline sortit. — Quelle fatalité!... se dit le chevalier laissé seul, voilà Jacqueline qui saura que j'ai de l'or chez moi !... Heureusement que je ne sors jamais de ma chambre. La nuit je mettrai les deux verroux à ma porte. La bonne revint avec le coffre qu’elle voulait tant il était lourd. Il élait en fer. En rentrant elle irouva le vieillard étendu à plat-ventre sous le lit et qui s’empressait de retrouver toutes les pièces sans le secours de Jac queline....