Extrait du journal

PREMIER VOLUME. (La reproduction est interdite en France et à l'étranger.) — (Suite.) VIII. Monsieur de Saint-Gcnets reçut convenablement son fils ; il l’avait peu vu. Pendant son extrême jeunesse et son séjour au collège, il habitait Paris. A son retour aux Dunes, Marcus parlait pour la capitale. Comme le chevalier ne quittait pas sa chambre, le jeune homme y entrait deux fois par jour à l’heure du déjeuner el à celle du dîner. Puis, c’était tout. Le jeune Saint-Genets eut bientôt pris le pli de la maison paternelle. Il visitait ses voisins, et passait des journées entières à chasser les oiseaux de mer sur les dunes. Puis, lorsque le séjour des champs l’ennuyait il parlait pour Bordeaux. Là, il retrouvait tant bien que mal l’ombre de la vie parisienne. Mais cette vie l’ennuyait bien vite. Un jour il se promenait rêveur sur les Quinconces au milieu d’un peu ple d’enfants qui prenaient leurs ébats. Mai cu< s'ennuyait. L’allée où il rêvait était employée au même usage par un auire jeune homme qui mutilait dans un sens inverse au sien. Ces deux promeneurs devaient inévitablement se rencontrer. — Tient, c’est S.iim-Geneis !... — Tiens, c’est Raoul !... — Que fais lu ici ? demanda Marcus....