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Le Courrier de Bourges, 18 octobre 1867

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Le Courrier de Bourges
18 octobre 1867


Extrait du journal

S'il faut on croire certains journaux, Rome est toujours calme, aucun mouvement ne s’v fait sen tir. Les bandes qui franchissent la frontière sont paralysées dans leurs cllorts. Mais cependant ces memes journaux reconnaissent qu’elles grossissent sans cesse, que les proclamations insurrectionnel les sc multiplient cl que le parti d’action y lient un un langage des plus violents. Doit-on conclure de tontes ccs conti adiclions que Rome ne veut pas d'une liberté telle que la comprennent ceux qui veulent la lui imposer à main armée. Cela peut être douteux; toutefois il est évident que ces bandes d’aventuriers, si l’on veut, qui ne peuvent vivre qu'au moyen des réquisitions qu’ils lèvent sur les campagnes, doivent être à charge aux populations qui naturellement ne doivent pas les accueillir avec plaisir. Mais cependant comment se fait-il que ces mêmes populations ne se lèvent pas pour repousser ces envahisseurs, s’ils ne voient en eux que des ennemis? L’entrée de l'armée d’Italie sur le territoire pon tifical est également controversée. Quelques-uns disent que la convention de septembre n’est pas le moins du monde engagée dans la question; d’autres prétendent au contraire qu’elle a été audacieuse ment violée. Question d’optique, qui ne dépend que de la manière d’envisager les choses. Une autre question des plus délicates , est celle du Concordat. Le Delai et la Presse de Vienne assuicnt que l’empereur d’Autriche serait dispose à faire tous ses efforts pour qu’elle lut résolue d’une manière conforme aux vœux des populations. Si le parlement renonce à s’entendre avec le pape et qu’il considère le Concordai comme non avenu, chacun des partis reprend sa liberté d’action et les difficultés que ce concordat avait pour but de résou dre surgissent de nouveau. Celle déplorable situa tion a clé créée par vingt-cinq évêques qui, sans mandat, sans titre, ont signé une déclaration dont le Reichsral s’est fortement ému, et oui, osé trancher une question dont ils ne sont pus les seuls juges. Quelle est leur prêtent ion? C’est que la loi civile n’a...

À propos

Journal d'informations et d'annonces généralistes, le Courrier de Bourges traitait des actualités politiques, agricoles, littéraires ou religieuses. Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, après la chute du Second Empire, le journal devient le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher.

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