Extrait du journal

tacle, lorsque tout à coup des rumeurs s’élevèrent à quelque distance de moi. Je distinguai les mots suivants : — C’est Jean Roque ! c’est un ancien marin de l’empereur ! Ce nom me frappa. Je m’avançai vers l’endroit où la foule paraissait sc masser et j’aperçus, soute nu par deux ou trois personnes, un vieillard pres que mourant. Je m’approchai davantage. Il m’adressa un regard languissant — Mon commandant ! s’écria-t-il, et il tomba évanoui. On le transporta à la demeure la plus proche C’était une maisonnette à toit de chaume. L’intérieur était pauvre, mais d’une propreté excessive. Dans la pièce où nous.entrâines d’abord, et qui servait de cuisine et de salle à manger ; il y avait tout le long des murailles des images enlumi nées représentant des batailles, sur la haute cheiflinée, un buste de l’empereur en plâtre, puis une hfiche d’abordage, des pistolets cl un poignard. , Sur une table en bois blanc, se trouvait une chandelle allumée. La porte était ouverte, il n’y avait personne dans ntérjeur de la maison. • i ; Nous entrâmes dans une autre pièce où l’on dé posa mon pauvre matelot sur un lit en chêne massif,...