Extrait du journal
s’empressa d’obéir à celte injonction. L’envoyé du chancelier s’étant alors avancé jusqu’au-delà du fossé , demanda d’un air hautain à parler au châtelain. — C’est impossib'e, répondit le vieux serviteur, vous voyez devant vous tous les habitants du château de Soutwaik, il n’y en a pis d’au tres. — Mais il y a trois jours encore, la noble dame Laure de Neville ha bitait ici ? — Sans doute. Mais, hélas I mon brave sire, depuis trois jours il s’est passé bien des choses... Je ne sais m je doit vous dire... — Vous devez tout me dire! dit le héraut d’armes avec violence... oubliez-vous que je viens au nom du roi... Parles 1... il faut que je sache la vérité... ou sinon I... — Doucement, messire l'envoyé, ne nous emportons-pas... celui à qui vous vous adressez n’est pas de ceux qu’on intimide par une me nace... je me laisserais biûler vif comme un juil mécréant plutôt que de prononcer un mol contre les intérêts de mon maître. — Parleras-tu, vieillard du diable, je n'ai pas le temps d’écouter tel forfanteries... — Holà, mon maître, rabaisse! un peu le ton, s’il vous plaît, et si vous venez au nom du roi, respectez un peu la dignité de celui que vous représentez; vous êtes jeûna, à ce que je vois , voire teint est rose commecelui d’une jeune fille, el votre menton n’a encore que du du vet... croyez moi, jeune damoiseau, cet air méchant ne vous va pas, — Je vais te prouver, s’écria le héraut d’armes écornant de colère, je vais te prouver que cette main, toute jeune qu'elle est, sait châtier l'insolence d’un vassal rebelle. — Enfant, tu vai te blesser... remets ce glaive dans le fourreau... il faut savoir s’en servir pour s’attaquer à moi : si tes yeux étaient un peu plus exercés, tu pourrais voir que celui a qui tu t'adresses n’est...
À propos
Journal d'informations et d'annonces généralistes, le Courrier de Bourges traitait des actualités politiques, agricoles, littéraires ou religieuses. Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, après la chute du Second Empire, le journal devient le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher.
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