Extrait du journal

Ce n est pourtant pas la guerre qui se fait à coups de fusil ou à coups de canon que l'Exécutif et l'Assemblée de Versailles ont déclaré à la Commune. C'eût été trop brave et trop honnête encore pour l'une et l'autre. Le héraut d'armes n'est pas venu, comme au temps des vieilles communes et des grands ducs, briser sur les portes urhaines 1 ecusson de la cité libre, et devant le vieil Hôtel de ville, au son de la trompette, défier les champions du Peuple et prononcer Y ultimatum de l'exécutif qui, en vertu du droit monarchique et féodal, prétend faire rentrer sa « bonne ville Y) dans le vasselage et ramener à résipiscence et au respect de sa suzeraineté par le fer et le feu. Tout cela est trop ancien, trop chevaleresque, trop français. Pour la première fois le gouvernement versaillais est bien de son temps, s'il n'est point de son pays,— du pays de France, du pays d'audace, de magnanimité, de bravoure et de loyauté....