Extrait du journal

On vous demande au nom d’un intérêt privé qu'on élève bien à tort, suivant moi, à la hauteur d un intérêt public, de faire dire à la loi que les enfants nés d un commerce incestueux entre un beau-père et une belle-sœui sont légitimés par le mariage subséquent contracté avec dispense. Je ne nie pas 1 intérêt privé, je ne suis pas insensible au désir des enfants, à la prière de toute une famille. Le sort de ce jeune prêtre, qui ne veut pas porter sur lui. dans l’exercice de son saint ministère, même une trac e affaiblie d’inceste, excite l’intérêt, le mien comme le vôtre. Aussi, je n’entends nullement contester au fait son empire; j’y remarque toutefois que le premier des quatre ‘ fruits de ce commerce incestueux est né dans le cours; même ,1e l'année où Bourgeois a perdu sa première femmes en 1814, et j’ajoute qu’avant la loi du 16 avril 1832, tous; ces enfants garderaient,.sans qu il y eut de leur tante, e t en dépit de l’intérêt qu’ils pourraient exciter, la marque : indélébile d’enfants incestueux....