Extrait du journal

On est surpris de la quantité de feuilles publiques qui font le trottoir à Paris. Les grands mouvements d'opinion se traduisent toujours par une expansion immodérée de la presse. Sous la première République, il y avait tout autant de journaux qu'aujourd'hui, et cependant la machine Marinoni n'était pas inventée. J'ai vu plusieurs numéros de la Feuille du Jour, qui portent l'avis suivant écrit à l'encre rouge, en tête de la première colonne : « Citoyen, veux-tu continuer ton abonnement ? L'ancien rédacteur vient d'être raccourci. »...