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Le Figaro, 3 février 1915

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Le Figaro
3 février 1915


Extrait du journal

Qu'on veuille bien ne pas se méprendre sur notre sentiment. Je préférerais, si je devais être' niai compris, ne jamais plus manger de pommes de terre nouvelles. Nous ne faisons pas ici de ces grosses plaisanteries de table d'hôte. Il n'est point un honnête homme qui ne déjeune, ne dîne ou ne se couche sans penser à ses camarades, qui sont dans les tranchées. On peut leur être fidèle sans relever le col de son pardessus, sans parler à voix basse et manger en cachette. Ce .n'est pas en gourmand égoïste, en goinfre impassible, que djans"'ce Paris qui a ses pauvres, mais qui s'efforce de les nourrir tous - nous célébrons' la saveur.des .pommes-de terre nouvelles. Tout simplement, nous cons tâtons que nous remportons une victoire en appréciant notre pain croustillant, notre viande saine, nos légumes savoureux, parce qu'ils n'en ont pas en Allemagne. ....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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