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Le Figaro, 3 septembre 1867

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Le Figaro
3 septembre 1867


Extrait du journal

i je ne connaissais pas. Est-ce, de.n^a...faute ? si on m'a répondu de cette'faoon naïve? I""' Les départements ont bonne mémoire quand il s'agit des services rendus par un enfant du pays. A Paris, on ne fait pas tant de façons. Un grand citoyen meurt, on lui fait un bel enterrement et on prononce trois dis cours. Pendant deux jours on se moque des orateurs, et durant les cinq jours qui suivent, on s'attaquei au mort lui-même. La semaine écoulée, on n'y pense plus. Comptez nos grands hommes, vous en trouverez mille. Comptez les statues, vous en trouverez cinq! On voit bien des pla ques commémoratives sur les maisons, mais ce sont les propriétaires qui' les ont fait mettre afin de louer les appartements plus cher. Alfred d'Aunay....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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