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Le Figaro, 4 août 1905

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Le Figaro
4 août 1905


Extrait du journal

grise. Il s'en va, et la foule le suit. Il ne reste plus dans la salle que les profes sionnels. M. Gustave Hervé, qui écrivait beau coup, et même un peu trop au gré de ses ennemis et même de quelques-uns de ses amis, se décide à parler. Il se propose, paraît-il, de se faire inscrire au barreau de Paris. La Faculté de droit vient, en effet, de lui octroyer la licence, qu'il avait eu le loisir de préparer entre une étude sur le drapeau de Wagram et un article sur la grève des réservistes. Avec M. Eugène Lintilhac, c'est le deuxième homme politique que le Palais accueillera au début de la prochaine année judiciaire. Le jour où les deux jeunes avocats se mesureront à la barre, les juges — et le public — ne s'ennuie ront pas !...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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