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Le Figaro, 4 juillet 1888

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Le Figaro
4 juillet 1888


Extrait du journal

Mon éminent compatriote, Mgr Richard, est aussi austère. Les curés de Paris, que les temps mauvais disposent d'ailleurs aux économies du culte, rognent déjà la Muse chantante moderne. Voici que les partisans farouches du plain-chant un et indivisible - les savants très chrétiens mais peu musiciens, comme le dominicain dom Pothier et quelques prêtres partisans de la musique dite hargneuse, vont détruire cette pauvre Muse religieuse moderne, dont le grand-père fut, en définitive, Palestrina. Tout ce monde va inconsciemment protestantiser l'Eglise catholique....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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