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Le Figaro, 4 octobre 1929

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Le Figaro
4 octobre 1929


Extrait du journal

II faudra, dit-il, « débarquer les vieux bonzes syndicaux » et mettre à leur place de jeunes propagandistes remplacer les syndicats régionaux par dès syndicats qui feront surtout de la politique. Les grèves particulières donneront- .-snremejît." lieu à des incidents sanglants une grève générale de solidarité suivra, qui mettra face à face le prolétariat et une armée affaiblie par Tantinïilitarisme. L'émissaire a terminé en disant que là liaison de la €. G. T. U. avec le parti communiste devait être renforcée, c'est-à-dire que le syndicalisme' devait être subordonné au parti, chargé de diriger les combats économiques. Ces propos ont été approuvés par 943 syndicats représentant plus de 400,000 ouvriers. Et l'agitateur moscovite a pu ensuite s'en aller tranquillement, sans être inquiété par la police. Et M. François Coty de remarquer justement: • « A Tôir, d'une part, la violence de l'assaut qui se prépare, d'autre part, la mollesse embarrassée de la riposte gouvernementale, on ne peut former, sur un avenir très proche, que de sombres pronostics. •>...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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