Extrait du journal

tout passant la châsse aux Prussiens et à jeter le trouble et le doute dans les esprits et dans les consciences, voilà ce qui va au delà de toute raison ; — cela est même puéril. "Ne-nous y trompons pas," ce premier fait so relie au second. Des agitations mal saines qui ont la politique pour prétexte ont jeté quelques inquiétudes, exagérées croyons-nous, dans la cité. Le ministre de l'intérieur et le général Yinoy sont déci dés, annonce le Journal officiel, à faire énergiquement leur devoir dans l'intérêt de l'ordre. Nous y comptons et nous les en remercierons. Toutes les parties que l'émeute a tenté de jouer depuis le 4 septembre, elle les a perdues, heureusement ; il faut qu'elle les perde toutes. Cela dépend de l'autorité militaire, de la garde nationale et des bons citoyens. L'émeute, revenue bredouille deux fois de l'Hôtel de ville, le SI octobre et le 22 janvier, est écrasée dans son œuf ; défense doit lui être faite de recommencer aucune tentative. Les journées de juin ne sont plus de saison, politiquement parlant. Il y aurait autre chose que la politique en jeu dans ces agitations sans cause apparente. C'est à quoi nous engageons les gens d'ordre de prendre garde. Toute émotion populaire, en ce moment, serait plus qu'un délit de la rue, ce serait un crime contre le pays en deuil, et qui s'en rendrait coupable se mettrait au ban de la nation....