Extrait du journal

Roland n'allait pas' tro m per son ennui en travaillant. 11 considérait la négligence de tout effort intellectuel comme un de ses chics de cavalier. Lire alors, 'dessiner? Moins encore, il faudrait demeurer enfermé dans cette étude détestée, où toutes choses se moqueraient de lui avec tous les sourires de la jeune lumière sur leurs arêtes poussiéreuses. Et puis la mésaventure de Roland était trop récente encore pour qu'il la put considérer comme un fait irrémédiable. Il lui fallait encore ruminer son chagrin, se représenter quoique petite personne blonde qui fallait sûrement prendre pourun potachemisen retenue. Mais quels que lussent les sentiments profonds de notre héros, son attitude n'en visait pas moins à la désinvolture. La vieille Eco!e et ses untours haïs eussent été trop heureux de voir qu'ils prenaient leur revanche sur tant d'autres dimanches, où on les quitte en se moquant. Seul au loin, un petit bois, « le petit bois » de l'Ecole, jetait une note de fantaisie dans le paysage austère et discipliné comme un exercice militaire. Rolland y vit un refuge. Il traversa l'immense cour en dressant fièrement son ̃visage aux précoces moustaches brunes, son tin visage de cavalier de race....