Extrait du journal

MALGRÉ LA PLUIE...' 108 trains spéciaux ont amené à Paris des touristes anglais Nos espoirs auront été déçus. Une faible lueur d'optimisme avait pourtant brillé en fin de journée, vendredi. On nous avait annoncé de nombreuses éclaircies pour le lendemain. Hélas, si la matinée d'hier fut relativement clémente, l'après-midi se montra sans.-pitié,, avec .de. nouveaux torrçnts(de pluie, des averses rageuses et leur çortège'démares,delacs'ilâns les rues," de boue et de froid. Pourtant Paris a pris son visage d'été. Magasins fermés, fenê tres closes signifientrles grands départs. Dans les voies désertées on ne rencontre plus que des touristes, venus de nos provinces et de l'étranger. Ils pataugent dans les jardins et les parcs, frileux comme en mars, et pourtant heureux de visiter la capitale en ces jours de vacances collectives. Par milliers, les Anglais sont arrivés en France. Il a fallu cent huit trains spéciaux pour les conduire à la gare du Nord et à la gare Saint-Lazare. Leurs voitures sillonnent les routes. Les Parisiens sont à la mer, à la montagne ou aux champs. Le besoin d'air et de repos est plus fort que les menaces du ciel. Ces menaces planeront encore quelques jours. Si elles ne pou_ - ^ valent que planer ! On nous an nonce, pour aujourd'hui, de la fraîcheur, des ondées, quelques rares éclaircies, de gros nuages,...