Extrait du journal

étincelles, entre ce balai fulgurant de fils électriques et la plaque réceptrice, les étin celles perceront autant de trous dans le pa pier qu'il y a d'alvéoles dans le quadrillage de la cuvette, c'est-à-dire autant qu'il y a de points de l'image primitive par où passe le courant — et l'on obtiendra, en pointillé, la reproduction de cette image L'idée, il faut bien le dire, n'a rien d'anti» scientifique, et l'expérience en serait même assez curieuse à tenter. Elle présente encore, sans doute, l'éternel et presque classique inconvénient inhérent à la multiplicité des fils. Mais, par contre, elle a l'avantage de n'exiger qu'un mécanisme des plus simples, d part quelques embarras de dé tails, dont un constructeur habile et patient ne manquerait pas d'avoir raison. Il serait vraiment à souhaiter, dans l'intérêt delà science, que quelqu'un de nos lecteurs, qui en aurait le loisir et le moyen, se lançât sur cette piste, peut-être féconde. Qui sait s'il n'y trouverait pas le germe de la solution dé sirée ? En tous cas, Ego (1891862) nous aura fourni l'occasion de démontrer que le problème si passionnant de la transmission électro-photo graphique des images lointaines n'est pas aussi utopique qu'il en ' a l'air. Sa solution n'est même, probablement, qu'une question de sa voir-faire et d'ingéniosité. . Emile Cautier....