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Le Figaro, 12 février 1857

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Le Figaro
12 février 1857


Extrait du journal

Mon vieil ennemi, Tu seras surpris en voyant mon nom au bas de cette lettre-, je m'y attends, et, je dirai plus, j'y compte, car de cette façon, ta curiosité me lira jusqu'au bout. Que veuxtu ? Nécessité fait loi. Des événements qu'il me serait désagréable de te raconter m'ont obligé de quitter l'Es pagne, — un admirable pays, s'il n'était pas émaillé d'Espagno.ls.— Comme je ne connais que toi dans cet qffreux Paris, je me décide à t'écrire. —Ève aima mieux causer avec le serpent que d'isoler ses idées, et, depuis elle, ses enfants ont toujours tenu le dialogue en haute estime. Je ne suis pas bon, tu es méchant en diable, — je viens t'offrir mes services. Ne fais pas la petite touche, je te serai fort utile; — ce ne sont pas des leçons de chant que je viens t'offrir; non : — avec tout l'esprit qu'on teprêteou que tu prends, tu serais peut-être assez bête pour les refuser; d'ailleurs, si tu étais d'humeur à en accepter de semblables, tu as...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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