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Le Figaro, 16 septembre 1867

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Le Figaro
16 septembre 1867


Extrait du journal

Je connais un pauvre diable de libraire, bon ouvrier, honnête, laborieux, sobre et habile en son métier," qui travaille comme l'oncle Tom pour élever sa fa mille. , Il a six enfants, ce brave homme, et tout ce petit monde vit et grandit. La maison marche,i£4JCÊ£eiie&»suffisent aux frais et le ménage n'a pas un sou dé dettes. Quaijt au terme, c'est chose sacrée ! le li braire fait face à chaque échéance tri mestrielle avec autant de régularité que son propriétaire en mettrait à le lui rap peler, si le locataire pouvait l'oublier. Il y a dans l'année des 15 douloureux; le terme est « dur à décrocher », comme on dit, mais on y arrive et on double le cap dés tempêtes comme on peut. S'il y a de la gêne au logis, le propriétaire, ne s'en aperçoit pas. 11 est payé recta à midi....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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