Extrait du journal

s. — Non. — On dit qu'il y avait beaucôttp de monde. — J'ai coiffé une dame du troisième qui y est allée. — Ah! — Un petit coup de fer à monsieur ? — Soit. — Les grands bals vont commencer ! On dit qu'il y aura beaucoup de déguisements cette année. — J'ai dans ma clientèle trois étudiants, qui m'ont commandé trois perruques de malins. — Diantre 1 — Monsieur a-t-il remarqué cette petite brune que je coiffais avant-hier quand il est entré ?... C'est la femme du càMnët dé lecturé en face. congé parce qu'elle reçoit trop d'hommes ; du reste, elle a des cheveux magnifiques. —Au fait, pourquoi les proprié taires se mêlent-ils de cela? — Est-ce qu'on ne peut pas recevoir qui on veut? — Ce n'est pas le propriétaire en core, le pauvre cher homme est mort au printemps et ne. tourmente plus personne. — C'est sa femme, une chipie qui vexe tout le monde dans le quartier. — Avec cela qu'elle a de beaux cheveux ! — Figurez-vous, monsieur, qu'elle veut qu'on lui fasse des bandeaux bouffants avec quatre cheveux rouges qu'elle a de chaque côté. — Elle me dit que je suis un maladroit. — Savez-vous ce que je lui ai répondu? — Je lui ai dit : « Madame, allez trouver M. Félix que je reconnais un grand artiste ; — s'il par vient à vous faire un bandeau bouffant, je paye tout ce que vous voudrez. t — Vous avez bien fait. — Tiens! — Ah ! dites donc, monsieur, est-ce vrai qu'on a arrêté un changeur qui avait accaparé tout l'or et tout l'argent'qu'il y a en France? — Je ne sais pas....