Extrait du journal
absolu de chacun à la nation. On ne niera pas que le plus pur socialisme consiste à mettre le peuple, la vie nationale et Jes intérêts nationaux au-dessus des intérêts et de la vie de chacun. Mais il est difficile de traduire dans la réalité pratique ces pensées abstraites. On se heurte aux pré jugés, à la tradition... » Cependant, moi, soldat allemand' in connu de la grande guerre, j'ai tenté cette tâche sous l'impression immense de cette grande expérience : car, si, pendant la guerre, il fut possible de consacrer > des hommes au service d'une communauté, en leur demandant même le sacrifice de leur vie, il doit être possible, en temps de paix, de maintenir cet idéal de la com munauté. Il y a quinze ans, soldat inconnu du front, sans fortune, sans appui, sans avoir même un nom, j'ai commencé cette œuvre. Tout était contre moi. Mon combat a mené à un succès qui restera comme un tournant décisif dans l'histoire allemande. Si, aujourd'hui, mes compatriotes, vous comparez la situation politique, économi que et culturelle de notre peuple avec ce qu'elle était il y a quinze ans, vous ne sauriez nier qu'il y a un changement que l'on eût cru impossible il y a .peu de temps encore. » Cette lutte ne fut possible que grâce à un nouveau mouvement consacré fana tiquement. Il fallait ne mettre en avant que le strict nécessaire, se contenter de quelques principes lapidaires pour unir les gens par-dessus tout ce qui les divi sait. » « Notre régime est porté par deux colonnes : le parti national-socialiste et l'armée » M. Hitler rappelle les sacrifices du na tional-socialisme, la modération de la ré volution nationale-socialiste. « Nous ne voulions pas verser d»«8ang ; nous ne voulions pas exercer de ven geance ; nous voulions gagner les hommes à la nouvelle communauté. » Il s'adresse ensuite sévèrement aux cri tiques : « A mes yeux, dit-il, la critique n'est pas une fonction vitale essentielle. Le monde peut vivre sans critique, mais non sans ouvrier. Je ne peux pas supporter des gens dont la seule occupation est de dénigrer les actes des autres, sans qu'ils veuillent eux-mêmes la moindre responsabilité. Je proteste contre un tel travail de décompo sition, car je veux maintenir le principe de l'autorité. (VOIR LA SUITE EN TROISIÈME PAGE)...
À propos
En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.
En savoir plus Données de classification - hitler
- adolf hitler
- albert sorel
- keyes
- caïn
- presse
- beaumarchais
- edouard montpetit
- fisher
- ordonneau
- canada
- reich
- france
- paris
- allemagne
- hambourg
- jacques cartier
- gaspé
- saint-laurent
- montréal
- jeunes femmes
- université de montréal
- comité national de france
- m.p
- bureau international du travail
- faire sa