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Le Figaro, 18 juillet 1902

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Le Figaro
18 juillet 1902


Extrait du journal

Nous annoncions, dans notre numéro d'hier, que, en application de la récente circulaire de M. Combes, président du Conseil et ministre des cultes, les com missaires de police dû département de la Seine allaient signifier à tous les établis sements congréganistes visés par cette circulaire d'avoir à se dissoudre, dans un délai de huit jours, et que ces magis trats s'étaient déjà présentés dans une soixantaine d'établissements. Ils ont continué aujourd'hui leur tour née, et le nombre des écoles qui ont été mises en demeure de se conformer aux injonctions ministérielles, s'élève en ce .moment à 76. Le passage principal de la sommation adressée aux supérieures des établisse ments scolaires est ainsi conçu : Notifions à madame la supérieure de , dirigeant l'établissement sis à Paris, la lettre de M. le préfet de la Seine, par laquelle il lui est imparti un délai de huit jours pour se re tirer ainsi que les religieuses attachées au même établissement, au siège de la congré gation et fermer l'établissement qu'elle dirige. Et afin qu'elle n'en ignore, nous lui avons laissé, avec la lettre de M. le préfet de-la Seine, copie de notre procès-verbal. En même temps que cette sommation leur était remise en mains propres, les supérieures ont reçu communication d'un avis aux termes duquel l'autorisa tion d'ouvrir un nouvel établissement pourrait être ultérieurement demandée par elles. La mise en vigueur de ces mesures administratives a causé, dans beaucoup de milieux, et notamment, dans le monde religieux, une émotion considérable. Le cardinal-archevêque de Paris n'avait été avisé de rien, et ce n'est que par les curés des nombreuses paroisses atteintes qu'il apprit ce qui se passait. . Sa surprise fut d'autant plus doulou reuse qu'il croyait tous ces établissements en règle avec fa nouvelle loi. "Les supérieures de ces établissements partageaient la même conviction, et on juge de leur étonnement et de leur émoi...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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